8 conseils pour gérer vos collègues bruyants


Les espaces collectifs ont certes leurs avantages (circulation de l’information, ambiance entre collègues, émulation créative…). Mais ils ont aussi leurs inconvénients, et non des moindres, à commencer par les nuisances sonores !

Difficile, en effet, de s’isoler et de faire abstraction du brouhaha ambiant lorsque l’on partage son bureau. 80% des open spacers s’estiment parasités par le bruit, et confirment avoir des difficultés à se concentrer. Les nuisances engendrées par le brouhaha seraient même à l’origine de stress et responsable d’une baisse de productivité (jusqu’à 66%).

 

Mais qu’on se le dise, le bruit au bureau, ce n’est pas une fatalité. Il existe un certain nombre de solutions pour lutter contre les agressions sonores :

 

1/ Mettre en place des espaces dédiés au calme. Des bureaux vides ou des salles de réunion qui ne sont pas occupées peuvent parfaitement faire l’affaire et offrir un havre de paix aux salariés ayant besoin de se concentrer, ou simplement fuir quelques instants les jérémiades d’un collègue hypocondriaque, ou les quintes de toux à répétition d’un salarié malade ! (on vous parle en connaissance de cause).

 

2/ A l’inverse, la mise en place de défouloirs peut permettre aux salariés ayant un besoin vital d’expression, de laisser libre court à leurs pulsions. Les salles de déjeuner, de pause, de jeux font déjà office de sas de décompression. Mais pourquoi ne pas instaurer une salle dédiée uniquement au bruit ? Avec la garantie que les salariés turbulents reviendraient plus silencieux à leur bureau…

 

3/ Tuer le mal par le mal. Un concept un peu étrange, certes, mais plusieurs études indiquent que lorsque l’on rajoute un fond sonore à un environnement bruyant, ce dernier semble plus silencieux. En fait, le bruit en lui-même n’est pas perturbant, ce sont plutôt les discussions, surtout quand elles ne sont pas souhaitées, qui sont agaçantes. Il suffit donc de rendre ces discussions inaudibles grâce un bruit de fond qui, lui, ne déconcentre pas (le dernier concert de Pink Floyd ?).

 

4/ Une autre solution consiste à employer des matériaux procurant une meilleure isolation phonique. Tapis et moquette sur le sol, mousses acoustiques au plafond, murs végétaux, cloisons, etc. Autant de solutions (certaines restent tout de même très onéreuses) qui permettent d’atténuer les nuisances sonores, surtout dans les call centers, les open space, etc. Il existe même des boules qui absorbent la pollution sonore en diffusant un « bruit blanc » (sorte de chuintement). Concrètement, la boule roule toute seule vers les sons agressifs qui vous entourent et vient diffuser le bruit blanc près de vous. Malgré les agressions sonores, le cerveau se concentre sur le léger chuintement, faisant passer les autres sons en arrière-plan. Au final, le bruit blanc devient un son neutre que l’on oublie.

 

5/ Un employé à bout de nerfs risque d’exploser et d’adopter un comportement peu professionnel : jeté d’agrafeuse, lancer d’écran, concours d’insultes, etc. Énervé pour énervé, autant canaliser son agacement en jouant la carte de la provoc’ plutôt que d’en venir aux mains. Parler plus fort que tout le monde en pratiquant le second degré permet souvent de couper la chique aux bavardeurs, ou au moins de bien faire comprendre le message. Au pire, ça soulage un peu.

 

6/ La mise en place des codes couleurs ou de panneaux d’indication (humoristiques de préférence) peut être une solution pour éviter d’être interrompu toutes les minutes, ou pour avertir les salariés qu’il faut être plus discret à certains moments.

 

7/ Le fayotage peut être envisagé en solution ultime. Mais avant de désigner tel ou tel collègue, il serait plus judicieux de s’entretenir avec le manager, d’expliquer en quoi les nuisances sonores sont un frein à la productivité, et d’insister sur la mise en place d’un code de bonne tenue sur le lieu de travail.

 

8/ Enfin, plus sérieusement, le casque peut être la solution individuelle la mieux indiquée. Casque anti-bruit ou casque audio, ils permettent aux salariés de s’isoler du bruit ambiant. Il existe même des casques capables de capter les sons extérieurs et de les compenser par une musique afin d’annuler ce bruit, de même que des casques qui analysent la source et la nature de chaque son de façon isolée pour les atténuer, voire les annuler comme les casques Orosound.

 

Source: https://www.blog-emploi.com/comment-eviter-bruit-au-bureau/


https://www.blog-emploi.com/comment-eviter-bruit-au-bureau/